L’Alocasia fait partie de la même famille que l’Anthurium, celle des Aracées. Originaire des régions humides tropicales, il aime lui aussi l’humidité et la chaleur.
Un Alocasia en particulier est largement consommé en Asie et en Afrique : il s’agit du taro. Une fois cuit pendant un certain temps, le tubercule de la plante perd son caractère toxique. Les variétés ornementales de l’Alocasia représentent quant à elles un réel danger pour la santé si ingérées. D’où l’importance de la tenir à bonne distance des animaux et enfants en bas âge. D’autant plus que la sève de cette plante peut irriter la peau.
Même s’il s’agit d’une plante du tapis forestier, l’Alocasia a besoin d’une certaine quantité de lumière, autrement ses feuilles restent assez petites et ses tiges s’allongent. En fonction de la variété, il peut développer des feuilles immenses, comme c’est le cas avec l’Alocasia Regal Shield et Portodora.
Pour sa culture, un mélange de fibres de coco, perlite, compost et écorces de pins lui conviendra, mais nous vous recommandons de tester la culture en pon, qui est notre favorite pour cette plante.
Bon à savoir : L’Alocasia est assez simple à bouturer ; il produit de lui-même des petits bulbes le long de la plante mère qu’il suffit de décrocher et de replanter dans de la sphaigne pour obtenir de toutes nouvelles plantes. Lors de vos prochains rempotages, soyez attentifs, vous en verrez peut-être !